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Peut-on manger en se faisant plaisir sans (trop) grossir ?

Entre régimes, conseils plus ou moins farfelus, on ne sait plus que manger. Je vous répond médicalement : Peut-on manger en se faisant plaisir sans (trop) grossir ?

Pour retrouver une relation saine et apaisée avec la nourriture, suivez ma chronique hebdomadaire sur Radio 4  !

 

 

 

Radio 4

Retrouvez l’intégralité de l’émission retranscrite ci-dessous pour les personnes mal-entendantes.

Chers auditrices et auditeurs bonjour !

Pour ce 2d rendez-vous, je vais répondre à une question fréquente :

Voilà une demande qui nous interpelle toutes et tous.

D’abord, à quoi sert de manger ? À se nourrir bien entendu. Mais se nourrir ne se limite pas à la couverture des besoins métaboliques, c’est-à-dire aux besoins de notre corps physique, ou encore à apporter des sources de protéines, minéraux, vitamines, etc.

Manger a beaucoup d’autres dimensions. Cet acte est aussi générateur de symbolisme, de vie en société, de culture. Il sert également à la couverture de besoins psychologiques de notre mental.

Symbolisme ? Me direz-vous. Oui, oui. De nombreux aliments ont cette dimension. Le lait par exemple qui est le symbole maternel par excellence.

Générateur de vie en société, puisque nous nous réunissons tous autour d’un repas pour diverses occasions. Il y a peu Noël. Bientôt la Saint-Valentin. Manger ensemble tisse des liens et nous nourrit. Même au quotidien.

La dimension culturelle également. Selon les pays et même les régions, l’alimentation diffère. Ici nous trouvons canard, champignons, châtaignes et pruneaux évidemment qui caractérisent le Lot-et-Garonne !

Les besoins psychologiques. Venons-y. Car oui, se faire plaisir est UN des BESOINS psychologiques. J’ai bien dit un besoin. Donc pour commencer à répondre à la question, oui, nous pouvons et même plus, nous devons manger en nous faisant plaisir.

Laurence MYR

Diététicienne nutritionniste Diplômée d’État spécialisée en TCA - DESS en alimentation fonctionnelle et santé, D.U. Nutrition de l'Obésité et Conséquences Métaboliques, D.I.U. Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) et DPC Diabète (DT2)

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