Aussi, l’IMC sert à définir un aspect global. Il ne prend pas en compte l’âge, le sexe, la quantité d’os, de muscles et de masse grasse. Chacun à un IMC idéal qui correspond au poids auquel il est bien. Bien dans sa peau. Bien dans sa tête. Bien dans son corps. Voilà la vraie norme. Avoir SON propre poids de forme. Ne pas se projeter comme ces mannequins de magazines, ces stars photoshopées. Être bien. C’est aussi apprendre à s’accepter avec ses imperfections.
À 20 ans, on n’a pas le même corps qu’à 40 ans et à plus forte raison qu’à 60 ou 80 ans. À chaque âge, à chaque mode de vie, il y a un corps différent. Cela ne veut pas non plus dire se laisser aller. Attention, ce n’est pas ce que j’explique à mes patients. Mais, quel que soit notre physique, la beauté est ailleurs.
Et, quel que soit notre corps, notre poids, chacun et chacune peut mettre en œuvre des actions pour tendre vers son idéal. Ces actions sont propres à chaque personne. Ensemble, nous les choisissons. J’aide à leurs mises en œuvre. Puis à leur maintien. J’encourage au fil des consultations pour que ces objectifs soient atteignables.
Alors, ce n’est ni un IMC, ni une autre mesure, car il existe des dizaines de formules possibles comme Black and all par exemple, qui peut dire si je suis trop gros ou trop grosse. Elles donnent seulement une vision globale. Une tendance. Une statistique. Elles peuvent aider comme miner le moral et tuer tout espoir.
Je le répète nous sommes toutes et tous uniques. Nous ne rentrons pas dans des cases. Nous sommes des individus propres. Avec nos envies. Nos goûts. Nos objectifs réalisables. Et pour les atteindre, la meilleure façon est de se faire plaisir, car toute contrainte finit par peser et être abandonnée.