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Alimentation et Santé chez la Femme

À chaque cycle de sa vie, la femme voit son système hormonal modifié.

À la naissance, les gonades – glandes sécrétrices des hormones sexuelles – sont en sommeil, jusqu’à la puberté. Âge qui varie d’une femme à l’autre en fonction de nombreux paradigmes. En occident, cette phase se situe entre 8 et 13 ans en moyenne chez les filles. Au cours des dernières décennies, la puberté apparaît de plus en plus précocement. La littérature scientifique se questionne quant à l’origine. Plurifactorielle certes, notre alimentation entre autres facteurs, en est partie prenante.

Dès lors, un concerto endocrinien se déclenche pour ne tarir qu’à la fin de notre existence. Hormones surrénales, gonadolibérines, œstrogènes, progestérone, hormone folliculo-stimulante, testostérone, ocytocine, prolactines et bien d’autres encore voient leur taux se modifier indéfiniment.

Loin d’être anodin, ces hormones sont à l’origine des premières menstruations, puis des cycles ovariens mensuels, de la faculté de procréer, de l’arrivée de la périménopause puis de la ménopause.

À chaque étape de sa vie, la femme doit apprendre à comment vivre avec ses variations endocriniennes et souvent en subir les effets. Pertes de sang, acné, syndrome prémenstruel, trouble dysphorique prémenstruel, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, ostéoporose sont un aperçu des conséquences possibles. Sans oublier que lorsqu’un spermatozoïde rencontre un ovocyte et qu’il le féconde, ils s’unissent pour former un zygote diploïde (2n) et commence la grossesse. Là encore, un ballet hormonal prend le pas, pour permettre la nidation de l’œuf, puis son développement jusqu’à la naissance d’un nouvel être humain. Que la femme allaite ou pas, une nouvelle chorégraphie endocrinienne se joue. La prise de contraceptifs hormonaux vient compléter le tableau.

Dans nos civilisations, la majorité des symptômes sont ressentis négativement. Comme autant de gênes, de douleurs, d’inconforts. Depuis plus de 50 ans, la science cherche des solutions.

Aujourd’hui, les progrès de la diététique, de la nutrition et de l’alimentation fonctionnelle, offrent des solutions alternatives et naturelles à l’hormonothérapie pour soulager la vie des femmes. Spécialisée, j’aide celles qui me consultent par des modifications thérapeutiques de leur alimentation, et les complémente avec des produits naturels de santé reconnus par des études scientifiques comme efficaces. Séparer le marketing, l’obscurantisme de certains charlatans et le médical pour apporter des solutions durables et adapter. Non, il ne suffit pas d’arrêter le lait et/ou de prendre des compléments alimentaires. Loin d’être inoffensifs, ces suppléments peuvent endommager votre organisme et parfois de manière irréversible.

Prendre sa santé et son bien-être en main est un choix personnel qui relève de notre libre arbitre. L’alimentation est un soin qui vous accompagne tout au long de votre vie. Et si vous preniez rendez-vous au cabinet ou à distance ?

Bibliographie

Fortier MA, Krishnaswamy K, Danyod G, Boucher-Kovalik S, Chapdalaine P. A
postgenomic integrated view of prostaglandins in reproduction: implications for other body
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https://www.researchgate.net/publication/51433811_A_postgenomic_integratred_view_of_prostaglandins_in_reproduction_Implications_for_other_body_systems

 

DeCherney AH, Pernoll ML, Bentley-Lewis R. Obstetric and Gynecologic, Diagnosis and
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https://www.em-consulte.com/article/1317576

 

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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15722614/

 

Traitement hormonal de substitution chez la femme ménopausée : d’une mesure préventive à une menace pour la santé – K. Huwiler M. Duetz M. Schneider M. Egger – Rev Med Suisse 2004; volume 0. 23603

https://www.revmed.ch/RMS/2004/RMS-2468/23603

Laurence MYR

Diététicienne nutritionniste Diplômée d’État spécialisée en TCA - DESS en alimentation fonctionnelle et santé, D.U. Nutrition de l'Obésité et Conséquences Métaboliques, D.I.U. Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) et DPC Diabète (DT2)

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