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Mon enfant est-il en surpoids ?

De plus en plus de parents s’interrogent sur le poids de leurs enfants. Entre stéréotype véhiculés par les médias, et souffrance de l’enfant, il existe un monde de possibilités. Je vous aide à y voir plus clair.

Écoutez ma chronique hebdomadaire sur Radio 4 chaque jeudi à 10h15 et à 17h15 !

Radio 4

Retrouvez l’intégralité de l’émission retranscrite ci-dessous pour les personnes mal-entendantes.

Bonjour à toutes et tous ! Bonjour Christophe !

Alors que le surpoids et l’obésité ne concernaient que les adultes, ces maladies métaboliques touchent maintenant les jeunes. Et malheureusement de plus en plus jeunes. À l’image des États-Unis par exemple, il n’y a plus d’âges pour être atteint. Et si dans ce pays les proportions sont impressionnantes, en France, l’expansion est rapide.

Alors comment agir et réagir Laurence ?

La première chose est de prendre conscience que votre enfant présente un surpoids voire une obésité.

Cependant, attention, à ne pas confondre la corpulence d’un enfant et celle des mannequins de magazines ! Il m’arrive de voir des parents venir avec des fillettes aux corpulences normales qui estiment que l’enfant est trop gros.

Pour éviter cette dérive, regardez la courbe de poids du carnet de santé de l’enfant. Voyez si son poids aujourd’hui est dans la courbe dite de corpulence standard ou bien s’il y a un écart. Si vous ne savez pas le faire consulter votre médecin ou venez me voir.

Spécialisée dans la prise en soin de l’obésité et également membre du REPPOP – réseau spécifique de prise en soin des enfants et adolescents atteints d’obésité – le carnet de santé est le premier élément sur lequel je m’appuie.

Une fois le constat dressé, rien ne sert de s’affoler. Ni d’être laxiste. Ça ne passera pas tout seul.

Que conseillez-vous alors ?

Selon le contexte dans lequel l’enfant ou l’adolescent évolue, l’origine du surpoids ou de l’obésité, et bien d’autres facteurs, j’adapte ma prise en charge diététique.

Toujours avec bienveillance et respect, j’apporte des solutions viables et durables. Il n’est pas question de chercher la faute de qui que ce soit. Ni du jeune. Ni des parents.

Il convient d’aller de l’avant. Chez ce public, il y a de fortes potentialités pour renverser la tendance. Encore faut-il que parents et enfants aient envie de modifier certains points. Car comme chez l’adulte, il ne suffit pas d’aller voir une diététicienne pour maigrir ! rires. Je ne suis pas une fée qui change les choses d’un coup de baguette magique.

Par contre des outils existent pour améliorer petit à petit la situation. Car n’oublions pas que les risques à court, moyen et long terme peuvent être critiques sur la santé si rien n’est fait.

Conséquences métaboliques avec par exemple, usage prématuré des cartilages, diabète ou psychologiques comme la moquerie, la dépression et autres pouvant aller jusqu’aux troubles du comportement alimentaire ! Pour plus d’informations consultez-moi ou lisez mon site internet lmdiet.fr

Une réalité à ne pas prendre à la légère, Laurence. De quoi parlerons-nous la semaine prochaine ?

Je vous parlerai du syndrome du foie gras qui atteint de plus en plus de personnes.

Merci et à très vite !

Laurence MYR

Diététicienne nutritionniste Diplômée d’État spécialisée en TCA - DESS en alimentation fonctionnelle et santé, D.U. Nutrition de l'Obésité et Conséquences Métaboliques, D.I.U. Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) et DPC Diabète (DT2)

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