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Ostéoporose et Alimentation

Par l’alimentation fonctionnelle, nous pouvons intervenir sur les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, la prise de poids. Il est également tout aussi primordial et possible de prévenir la perte de capital osseux en lien avec l’ostéoporose.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

L’étymologie du mot ostéoporose vient de trois mots : ostéo = os, poros = pore/ poreux et ose = affection chronique. Ainsi l’ostéoporose est une affection chronique qui concerne les os poreux. Elle se caractérise par une perte progressive de la masse osseuse et en même temps par la destruction de la structure osseuse. Silencieuse et sournoise, cette pathologie peut compromettre l’intégrité du squelette. D’où une augmentation du risque de fractures, et c’est souvent à ce stade qu’elle est diagnostiquée.

os normal vs os ostéoporotique

Comparaison os normal et os ostéoporotique

L’ostéoporose primaire apparaît soit consécutivement à la ménopause (Type I – apparition entre 51 et 75 ans) ou le vieillissement (Type II – apparition après 70 ans). Alors que l’ostéoporose secondaire est liée à une maladie qui en sera à l’origine.

 

 

Ostéoporose et ménopause, quel est le processus ?

Avec la ménopause, il y a une accélération du rythme de perte osseuse. Parallèlement, les fonctions parathyroïdiennes sont diminuées chez la femme. L’absorption du calcium est limitée, et celle de la vitamine D réduite. Au fur et à mesure que les baisses d’œstrogènes sanguines diminuent chez la femme à partir de 45 ans, la résorption osseuse s’accélère de plus en plus.

Ainsi, le tissu spongieux osseux se dégrade. Dès la naissance, nos cellules sont éliminées et remplacées par de nouvelles, à un rythme variable selon l’âge, le sexe, le type de cellules. L’ostéoporose traduit un déséquilibre entre les cellules qui dégradent l’os – appelées ostéoclastes – qui travaillent alors plus rapidement que les cellules qui bâtissent les os – appelées ostéoblastes.

Les os ont pourtant de nombreuses fonctions vitales. Les principales sont :

  • le soutien,
  • la protection de certains organes,
  • le maintien du niveau sanguin de certains minéraux (homéostasie),
  • la formation de cellules sanguines,
  • le stockage de triglycérides, etc.

Ostéoporose et nutrition, existe-t-il un lien ?

L’alimentation tout au long de notre vie, joue un rôle essentiel dans la constitution du tissu osseux et dans sa minéralisation. Calcium, phosphore, d’autres minéraux, et vitamine D entre autres, sont indispensable à son entretien.

Ainsi des troubles des comportements alimentaires, le poids, ou une alimentation déficiente en calcium, vitamines D et C, ou encore une consommation importante d’alcool, de caféine, de viandes, le tabagisme, et bien d’autres facteurs influencent directement le patrimoine osseux de chacun.

La prévention est primordiale. De même qu’une alimentation fonctionnelle adaptée à chaque femme permet une optimisation de notre tissu osseux. Il est souhaitable de réagir dès à présent puisque vous prenez conscience des risques pour votre santé. Une fracture du fémur par exemple, compromet votre espérance de vie par les modifications – immobilité, perte d’autonomie, atteinte psychique – qu’elle engendre. Diététicienne nutritionniste spécialisée dans la prise en soin de la femme, je vous aide lors d’une consultation à mon cabinet ou en ligne. Adapter votre alimentation à vos habitudes, vos goûts, est possible pour lutter contre cette maladie sournoise et silencieuse.

Références

Specific Collagen Peptides Improve Bone Mineral Density and Bone Markers in Postmenopausal Women — A Randomized Controlled Study
Daniel König, Steffen Oesser, Stephan Scharla, Denise Zdzieblik, and Albert Gollhofer

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5793325/

 

Management of osteoporosis in postmenopausal women: 2006 position statement of The North American Menopause Society

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16735931/

 

The menopause and osteoporosis – MBChB, PhD, FRCP Robert Lindsay – Obstetrics & Gynecology Volume 87, Issue 2, Supplement 1, February 1996, Pages 16S-19S

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0029784495004300

Laurence MYR

Diététicienne nutritionniste Diplômée d’État spécialisée en TCA - DESS en alimentation fonctionnelle et santé, D.U. Nutrition de l'Obésité et Conséquences Métaboliques, D.I.U. Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) et DPC Diabète (DT2)

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